mercredi 12 mars 2014

L'agriculture urbaine, plus qu'un complément à l'agriculture de masse

Sujet amplement discuté ces jours-ci, l'agriculture urbaine est un concept qui tranquillement s'implante comme un mouvement incontournable plutôt qu'une simple tendance.

J'ai d'ailleurs rédigé un texte d'opinion à ce sujet dans Le Soleil du 28 septembre 2013 qui soulignait l'importance pour les urbanistes et autres planificateurs immobiliers de percevoir l'agriculture urbaine autrement.

L'agriculture urbaine prend aujourd'hui de multiples formes.  Elle constitue un réponse à une demande sociale pour des aliments locaux et une agriculture de proximité. Elle témoigne d'une multiplication des initiatives citoyennes pour le partage des espaces cultivables, des tâches et des récoltes et, en bout de ligne, elle répond à des besoins de socialisation et de santé.  Elle peut être de nature communautaire, commerciale ou privée.

Dans l'esprit communautaire, au-delà de la formule des jardins communautaires ou collectifs amplement répandue, il faut souligner l'essor des potagers en libre-service.  Le mouvement «Incredible Edible» né en Angleterre commence à faire des petits à travers le monde.



Sur le plan commercial, l'agriculture en serre sur les toits remporte un succès sans pareil comme en témoigne Les Fermes Lufa à Montréal.



Et puis, les particuliers sont de plus en plus enclin à cultiver directement chez soi.  Cela peut prendre diverses formes.  Les Urbainsculteurs est une entreprise qui offre aux particuliers des produits (notamment le smartpot) qui facilitent la culture potagère à la maison.  Mais, on ne peut manquer de souligner l'offre que fait le promoteur ForestCity dans la mise en oeuvre de sa nouvelle phase de développement de Stapleton Denver Conservatory Green:  achetez votre nouvelle maison avec une cour arrière prêt-à-jardiner.



Pour terminer, un extrait d'un article fort intéressant qui fait la lumière sur l'agriculture urbaine, ses bienfaits et ses limites : 

Diversité des finalités, diversité des formes, loin d'être uniforme... "Là où l’agriculture urbaine peut aider, analyse Jeanne Pourias, c’est à mon avis dans cette offre de proximité, adaptée aux contextes économiques, culturels, etc, dans lesquelles elles voient le jour… Et la diversité de ces formes est un atout parce qu’il n’y a pas de solution unique, mais plein de petites solutions qui peuvent permettre de résoudre certains problèmes, dans certains contextes", conclut-elle.

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